Divagations nocturnes, 2. partie 27 juillet, 2009
Posté par étranger dans : Non classé , trackbackJ’ai passé beaucoup de temps à « méditer » ce que je faisais ici, sur la Terre, quelle était ma vocation. Les deux dernières années ont été particulièrement « difficiles ». Pendant tout ce temps, je me sentais perdu, vide de sens, de trop. C’est encore le fait aujourd’hui, mais dans une moindre mesure.
Je me rends compte que je suis comme ça. Je suis quelqu’un qui observe et se pose des questions. Pour être plus précis, surtout une question : pourquoi ? Pourquoi je suis ici ? Pourquoi il / elle a fait cela ? Pourquoi je suis censé faire cela ? Pourquoi cela devrait-t-il m’intéresser ?
Après pourquoi, il y a comment. Comment je suis censé agir / réagir dans cette situation ? Comment je fait pour m’en sortir ? Comme je fais pour ne pas devoir faire cela ? Comment je fais pour ne pas la / le blesser ?
Il m’est clair maintenant que je me pose ces question bien plus souvent que la plupart des gens et dans des situations que ces mêmes gens considèreraient comme insignifiantes ou même encore ne les identifieraient même pas en tant que telles : quelle situation, est-ce qu’il y a une situation ?
Pourtant je suis bien en chair et en os comme tout le monde, il faudra donc faire un compromis entre ce monde dans lequel je suis né et ma position d’observateur.
J’ai déjà parlé de mon intérêt pour la France et la langue française. Je pense que c’est un élément important qui m’aide à m’impliquer un peu plus dans cette vie terrestre qui en général n’a pas de grand intérêt pour moi (il est urgent que j’améliore mon français, décidément je ne sais pas faire une phrase et ne pas répéter au moins un mot !). Mais il y a plus. En quelque sorte je suis bien ancré dans ce monde avec mes préférences, mes habitudes, mes penchants, d’autre côté ceux-là ne suffisent pas pour avoir l’impression d’être vraiment vivant. Quand je dis vraiment vivant, je me rapporte à ce que je vois en d’autres gens qui entreprennent des activités tout le temps par telle ou telle motivation.
J’ai une amie qui vient de faire un saut au parachute : très bien. Elle s’est beaucoup amusé, pour elle cela a été une expérience unique et inoubliable. Bien. J’aime bien quand elle en parle, j’enregistre bien son enthousiasme qu’elle transmet dans ses récits. Mais après je me demande, pourquoi elle a fait ça ? Pourquoi elle fait tous ces choses « bizarres » ? Qu’elle-ce qu’elle la pousse vers tout ça ? Je comprends que c’est le vrai but de nos vies, les expériences qu’on peut faire qui si on s’incarne sur la Terre. Le joie de vivre.
Tout ça pour constater que je ne suis pas du tout comme cette amie. Mais comme je suis bien réel, tout comme elle et (je n’ose pas imaginer que quelqu’un lit ça) toi, j’ai le droit d’être comme je suis.
Et j’ai dit cela parce que j’ai souvent l’impréssion que je devrais être comme quelqu’un d’autre, juste pour plaire au monde. Cette amie a un tel caractère qu’elle pourrait être populaire auprès des masses, moi non. Parfois je ne me sens pas bien à cause de cela, comme si je n’avais pas le droit d’être « différent ».
En passant, j’aime bien les gens qui ont l’air singulier et qui s’assument complètement (ou du moins, qui en donne l’air), par exemple Christophe Willem. Je me sens bien en voyant ces gens-là, car pour moi c’est un permis d’être moi-même. Je peux être comme je veux, même si cela paraît bizarre aux autres.
Ah, j’ai beaucoup dit dans cet article, mais je sens que je n’ai pas dit l’essentiel. Cela m’arrive souvent. J’ai comme une sensation d’un savoir, d’une connaissance en tête et quand je lui donne la forme, j’échoue. Je n’arrive pas à l’exprimer et cela va de même pour tout ce que j’ai jamais fait. J’ai quelque chose de vague en moi que je ne réussi jamais de matérialiser. La matérialisation s’avère toujours un échec, du moins dans mes yeux. Cet article-ci ne fait aucune exception. J’ai besoin de dire tout ce que je viens d’écrire, mais maintenant que cet écrit, bof, bof, c’est un peu n’importe quoi.
J’espère que demain je pourrai faire mieux, même si seulement dans mon cahier de notes…
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